mardi 30 juillet 2013

Ne me demandez pas pourquoi, ça serait de l'homicide

          Je ne sais pas ce qui me chagrine le plus en fait. C'est quoi ? Encore elle ? Elle qui pourtant sans intérêt au final. Je ne comprends toujours pas comment j'ai fait pour m'y attacher aussi vite. Parce que les derniers souvenirs sont à base de silence, de drogues et d'incompréhension. Je pense que je n’arriverais jamais à me faire de cette solitude qui pue le gras et la transpiration. Ma lassitude exacerbée a tellement pris le dessus sur moi que j'en oublie même de fumer alors que ça pourrait me couper un peu la faim. J'aimerai bien trouver une fille comme l'année dernière. Se mettre dans la peau d'un couple nymphomane le temps d'un week-end histoire de se redonner du baume au cœur. Et bah non je ne suis pas une merde monsieur ! Et elle en redemande ! Ha ! C'est triste à quelle point on se fait rattraper par nos instincts, et je pense que je ne suis pas assez fier de moi. Pas fier de moi de penser ça et puis même, tout simplement, les garçons font les fiers pour baiser et baise pour être fiers.
           T'as la gaule fière, pauvre mongol fier. En fait tu te fais bander tout seul connard. Si tu pouvais te baiser sans règles du jeu, tu le ferais.
           Et ça parle. Et ça ressasse. Et putain de merde. Sans déconner j'ai l'impression d'avoir rater les saisons les plus importantes de ma vie. J'ai l'impression que les choses me passent sous le nez et que je ne lève même pas le petit doigt, coincé dans une frustration timide et futile qui fait que je préfère n’en avoir rien à foutre. J'ai peur putain. Peur d'agir car, je sais que ce sera de la merde ou alors que j'irais tout bazarder pour une connerie pour ensuite pleurer sur mon sort. Même tomber amoureux je le fais mal. Pourquoi c'est tout le temps celle qui se trouve être une conne, en couple, ou sur le départ agitant le bras pour dire au revoir. Je suis peut être trop idéaliste, bien que ça m'étonne. Il faudrait que je sois un connard qui se laisse désirer à l'aide d’une bouteille de vodka vue l'état actuel des techniques de séduction valides. Alors que moi je suis un connard qui se laisse dériver à l'aide d'une bouteille de gin en général. On m'a dit aussi qu’il ne fallait pas que ce soit une course, que l'amour ça se cherchait pas ça se trouvait. Mais ça viendra comme c'est déjà venu et ça partira avec un inconnu. Ça me donne la tête lourde. Et quand je repense à toutes les occasions gâchées ou les trop parlés... Putain ! J'm'en péterais le crane sur un mur jusqu'au noyau. Et tous ces connards qui disent : « Mais mec il y a plein d'autres filles ! Et puis t'es un mec marrant ! ». Ah ? T'as peut être raison dans ta tête, mais sur le papier, mec, t'es à ton troisième joint. Et les filles que je fréquente me connaissent toutes. Elles savent que je suis l'abruti qui fait marrer la moitié la populace, mais qui au final se retrouve à donner l'image la plus dégueulasse de lui-même. Alors que je peux être gentil, moins pitoyable, et les gens le savent. Quand je suis au calme avec quelqu'un d'intéressant les discussions prennent forme et finissent bien. En fait j'ai l'impression de vivre un conte avec beaucoup de trop de péripéties vraiment chiantes.
           Je parle beaucoup trop de moi. Parce que notre vie est quelque chose de personnelle, et si j'écris, c'est pour me vider. Et j’aime ne pas trop parler de mes problèmes à mes amis. Soit parce que j'aurais trop d'estimes pour m'avouer faible, ou alors aurai-je l'impression que les miens sont superficiels en vu des leurs. Et ben tant pis. Ça me plais de faire ça comme ça.

dimanche 6 janvier 2013

Phrases in the vent. Chapiteau IV

         


Ça devait être un week-end écrit à la plume trempée dans l’alcool comme on sait si bien faire à Rennes. Tu parles, je me retrouve avec une histoire à l’eau de rose avec moi-même. Connerie. 
            
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Ce soir un pilier de bar est en manque d’affection
Ce soir un peu trop tard une panne d’inspiration

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J’ai pas envie de te raconter ma vie
T’en a peut-être déjà assez
On ne va pas passer la nuit
A m’écouter pleurer

Parle-moi plutôt de ce qui va
Ta relation cycliste allemande
Tendons nos verres à bout de bras
J’ai de l’énergie à revendre

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C'est la nuit qui tombe vite
Et l'odeur des clementines
Ce sont les vieillars qui s'abritent
et les chansons enfantines.

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Faut que t'arretes de croire que ta beauté ne peut être perçu que par un cerveau auquel on aurait noyé les freins dans l'alcool.

Zoo.



Panthère :
« Moi - Rémito et Ju' ?
Elle - Non pas recherché…
-Ju et Ré ? Juré ?
-Juré craché !
- Juré craché ça sonne. Mais ça fait plus titre de chanson. Quoique... Enfin bref...
- Ouais ça sonne bien.
- Faudrait faire un truc un peu dans le genre le groupe que tu m’as fait écouter : LeScop. J’ai envie d’écrire mes chansons en français maintenant.
- Ouais pourquoi pas ! Faut qu’on se calle une date pour bosser la dessus. »

On se l'était juré craché
Comme un accord entre nous
Sur des paroles écorchées
On essayait de tenir debout

On se l’était juré craché
Encore une fois un peu trop saouls
Mais beaucoup trop déterminés
A essayer de tenir debout

C'est à dire que le Gin ne nous réussissait pas trop. Enfin pour les autres. Pour nous, nous étions plus que réussis, de véritable bijoux de bonheur. Déterminés à montrer à quel point notre ivresse nous convenait parfaitement à grand coup de gueulante dans le vide. On avait lâché les freins depuis longtemps, de toute façon nous n’en avions jamais vraiment eu dans nos descentes : toujours rapides et jamais vraiment maitrisées. On boit comme des novices, toujours à l’affut d’un défi qui sera relevé en une gorgée, pour se donner une excuse. Au fond, on ne se vante même pas d’être imbattable, ce n’est même pas le but, nous le savons déjà. On se questionne sur notre situation le temps d’une bouffée de nicotine : est-ce que cet amour de la boisson est une preuve d’addiction ? Oh et puis tant pis. On préfère s’attarder sur un projet de coopération musicale entre nous. Sur un coup de fièvre acheteuse une bouteille de Clairette de Die me fait de l’œil, une RedBull pour le garder ouvert et partons à l’assaut de la rue. Descendant le boulevard à coup de pompes dans une canette laissée là, on perd notre souffle.
Court mais en manque d’inspiration. J’avais envie de rendre cet hommage.
A ma compagnonne de boisson : Julie H.

Chat :
C’est comme avant, on se cherche, on n’ose pas, on laisse faire doucement nos doigts. On cherche à savoir ce qu’on ressent vraiment, mais pour l’instant je me sens bien. Mes frissons ne sont pas causés par un quelconque courant d’air, mais par le confort que me procure son corps, et son canapé. Sur le pc des sketchs misogynes tournent en boucle, surement pour me donner un peu plus de tact. Mais ça la fait rire, c’est une fille qui aurait plu a Desproges comme à moi. Au fond je ne sais pas vraiment ce que je cherche avec elle. Je pars sur Paris, donc la distance sera présente, cependant c’est une fille dont je pourrais tomber facilement amoureux, ce qui est plutôt rare, m’a-t-on dit, à la capitale. J’ai peur de m’avancer cependant. J’ai peut être ici la preuve que les relations humaines ne sont que du petit commerce : j’ai l’impression de choisir un appartement. Quoique là, on parlerait plutôt d’une maison de vacances. Situé dans un coin méditerranéen tranquille, mais non loin d’une ville animée, une terrasse exposée plein sud, une chambre chaude et confortable. Ce n’est pas une comparaison honorable mais il en fallait bien une.
Malgré ça, il y a aussi quelques histoires anciennes qui me font douter sur le choix à prendre. Même si au fond je devrais m’en foutre et profiter. Je n’ai vraiment pas envie de passer pour un connard, encore moins devant elle, elle a l’air de me donner la vie belle.


Licorne :
OVNI magnifique qui met en doute mes possibles sentiments partagés entre ici et la Normandie. Quoique ici il n’y a que pour l’instant de l’attirance. Mais quelle attirance… Elle a le visage d’un ange et je n’ai pas envie de dire ça pour passer pour beauf qui n’a jamais mieux à dire. J’ai vraiment l’impression de l’avoir croisé dans la bible. N’empêche ça me fait peur car elle a un nom de maman et le type « Aryen » enfin sans les muscles et la moustache.

Lemurien : 
Elle est apparue dans un moment d’ivresse. Encore une fois. Je me rends compte que mes textes finissent tous par être plus ou moins liés au thème de l’ivresse. C’est gênant, enfin bref.
Je n’avais rien demandé, à part un verre de Vodka-Coca à Estelle qui à mon grand étonnement, me servit un verre raisonnable. Puis elle est entrée en espèce de pyjama étudiant : Un sweat et un jogging gris. Certes elle n’était pas des plus grandes classes, mais il y avait déjà quelque chose. De courts cheveux bouclés, un sourire charmant, un accent de soleil, et un corps digne de mes fantasmes oserai-je dire. C’est le genre de fille qui vous apparaît comme une évidence, c’est elle. Je n’ai pas mis de temps à me faire griller par l’assemblée de jeunes bachelières qui se tenait là. Ça devait être le cocktail habituel : sourire niais ineffaçable, et franchise de l’alcool. Claire est la première à venir me faire chier, le temps qu’elle s’absente pour aller chercher une bouteille de Martini Rosso. Je ne peux absolument pas nier les accusations de ces demoiselles, je les approuve même, renchérissant. Estelle calme ma joie en m’apprenant l’existence d’un petit ami qu’elle qualifie de moche. Je n’en sais rien mais sur le coup je veux bien la croire. Enfin bref, elle sort avec nous dans un des bars les plus nuls mais le moins cher de la ville. S’en suit des échanges verbaux et de numéros de téléphones. Je joue la carte du musicien, car au final c’est la plus sincère et la seule qui marche sur les femmes de moins de 25 ans. Car oui après cet âge elles savent très bien que vous êtes un futur mendiant alcoolique. En tout cas je lui fais découvrir des groupes qu’elle finit par adorer et lui fais part de mon talent qu’elle apprécie tout autant. On fume des joints qu’on arrose de son Martini Rosso pendant que je remplie massivement son disque dur de musiques de qualités. Je parle encore trop, mais je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligé de sortir toute mes anecdotes sur chaque groupe dont je lui parle. Je ne profite même pas du moment. Dans ces moments-là on apprend à se connaitre, on rigole, on discute...............................................................................................................

Chien :
Nous préférions le vert de sa jeunesse, même si acide et moins facile à croquer, elle avait bon gout.

C’est l’histoire d’une Pomme qui voulut trop mûrir, mais qui finit par pourrir.


dimanche 5 février 2012

Je fais aussi de la musique.

     Voici une vieille compo que j'ai décidé d'enregistrer sur un coup de tête avec le modeste matériel à ma disposition. 



Scuse Me Joe

Scuse me Joe if I wasn't here
I'd like to explain but you don't wanna hear
Why I couldn't come to you 
And show you how the sky is blue
My friend

I know it's too late to apologize
But please look me in the eyes
I'm not the free bird that you are
And my parents break my dare
My friend
I'll do it I promise you
I'll stick myself on bike with glue
I wrote this song 'cause I don't like the way you are tonight
My friend


dimanche 1 janvier 2012

Phrases in the wind. Chapiter zwei.

J’ai pas envie encore de me planter. C’est déjà assez. Cette fois ci on part ensemble. On y arrivera. On y arrivera. S’il me plait. 

Laisse moi aimer cette seconde,
Et profiter de l’instant,
Elle n’est ni brune, ni blonde,
Mais elle me brûle le sang

Par peur de vous décevoir,
Je n’écrirai pas ce soir.

J’ai pas forcément l’envie
Ni bien moins le temps
A prés tout tant pis,
C’est pas important

C’est pas comme ci j’écrivais à la vitesse d’une Twingo mais presque alors tétoihouchtedéfonç

Putain mais ouais ! Ah non en fait…

J’aimerai avoir une bonne idée. Ecrire un truc joli où on aurait envie d’être à la place du courageux, super classe et super sexy protagoniste qui a aussi beaucoup de charme. Ouais ! Mais ouais ! Il serait anglais et s’appellerait Carl ou James (Ouais c’est super classe d’être anglais) .

Parfois je me dis que j’aurai préféré naître un Samedi. C'est cool un samedi.

Est ce que je devrai écrire avec les jolis mots ? Les jolis mots qui font plaisir à regarder et à entendre. Ça rendrait mes textes plus attirant à l’œil nu ou monoclé. Mais je ne connais pas ces jolis mots. Je pourrai les inventer, on dit que le français est une langue qui évolue, qui est changeante, poétique. Le sentiment que j’éprouve en ce moment par exemple ça serait : Chasireux. Je me sens beaucoup trop remplis de désirs chatoyant.

Je rêve beaucoup trop, la cause en est que je ne pense assez souvent à l'impossible. Pas comme Tom Cruise.

L'Hiver

   Une monochromie naturelle, apparaissant dans les derniers mois de l’année. Une température aussi basse que Michel Petruccianni. Un manteau blanc qui fait la joie des enfants (Un manteau noir leur laisse plus souvent de mauvais souvenirs) et des fonctionnaires.
    L’Hiver c’est : tituber sur les trottoirs illuminés d’une grande ville, boire un thé emmitouflé dans sa couette, dévaler une pente en luge et freiner avec sa tête, avoir un argument pour serrer une fille contre soi, enlever ses chaussettes trempées pour en mettre des sèches et bien chaudes (ou ne pas en remettre. Chacun ses choix écoute, je suis pas venu là pour t’engueuler ou autre, mais bon, agit en adulte. Merde !).
    Les raisons pour lesquelles certaines personnes préfèrent l’hiver à l’été, c’est qu’il est souvent plus facile de se réchauffer que de se rafraîchir. Il a aussi son coté social, le fameux « autour du feu » que l’on lit ou entend dans n’importe quelles histoires hivernal n’est pas là par hasard. Le vieillard moustachu, qui regarde les flammes danser dans sa cheminée pendant des heures pour se vider l’esprit, tout en fumant sa modeste pipe en bois dans SON fauteuil, nous est à tous, une image bien trop perceptible.
    C’est une période ironiquement très chaleureuse.
    Et quant à beaucoup d’artistes, leur inspiration est décuplé. Le temps que la marmotte aura hiberné, l’encre du poète n’aura pas eu le temps de geler, le musicien n’aura pas laissé s’oxyder les cordes de son instrument et le photographe n’aura vu passer son hiver qu’à travers son objectif.
Et puis la neige c’est rigolo !

« Arrête de me titiller le jambon » Jehan Toutain

dimanche 13 novembre 2011

Je veux. Chapter I.

               Je veux un amour beau et dégueulasse à la fois. J’veux que tu me dises que ça ira, que des filles il y en a des mieux que toi. Je veux pleurer et rire. Je veux qu'on se dise, que c'est demain, qu'on peut mourir. Je veux qu’on soit sale dans l’herbe souillée d’un lendemain de fête. Je veux que tu me dises que ça n'a ni queue ni tête. Je veux essuyer la poussière sur tes lèvres avant de t’embrasser. J’veux qu’on chante à l’unisson en haut d’une colline un soir d’été. J’veux que tu me traites de con. Je veux te faire croire que ton gateau est bon. J’veux que tu te casses pour me tromper. J’veux que tu reviennes pour m’embrasser. J’veux te faire l’amour dans du Champagne. Je veux que tu me compares à Depagne. J’veux qu’on éteigne la lumière. Je veux me rappeler de ce que j'ai fait hier. J’veux que tu pleures dans mes bras. Je veux chanter du ABBA. J’veux que tu brises ton verre sur le sol. Je veux que ce putain de poster colle. J’veux que t’éteignes ta cigarette sur mon poignet. Je veux pouvoir me déguiser. J’veux danser seul face au lac. Je veux que t'imites Bertignac. J’veux te chanter. Je veux te voir déjantée. Je veux qu’on se marre pour rien. Je veux t'offrir un parpin. Je veux qu’on crie le plus fort possible là où personne peut nous entendre. Je veux réparer tes chaussures en lambeaux. Je veux qu’on mange des Oréos. Je veux que tu montes sur la scène. Je veux que sois mienne.